Une démarche d’aller vers co-construite avec les acteur·rice·s des territoires
1 • Un temps d’immersion et de recueil des besoins des acteur·rices du territoire
La première phase est constituée d’un temps d’immersion et de préparation collective des médiations nomades. Elle consiste à rencontrer les acteur·rice·s de la ville, les institutions ((élu·e·s, service jeunesse, club de prévention, police municipale, mission locale, etc.) et les associations locales, mais aussi à visiter et bien comprendre le territoire : quelles sont les problématiques et les ressources du territoire ? Qui pouvons-nous (re)mobiliser ? Quelles actions menons-nous durant les médiations nocturnes ? Il s’agit, par ailleurs, d’organiser des réunions de préparation collective pour impliquer tout·es acteur·rices de la politique de la ville à participer au projet.
Objectif : accompagner les professionnel·le·s à comprendre – et prendre du recul sur – le territoire, ainsi qu’à déceler, collectivement, les besoins et les ressources du territoire.
2 • Un cycle de médiations nocturnes
Un cycle de médiations nomades dure, en général, entre un et cinq mois – selon la fréquence des médiations nocturnes. Tout au long de l’action, nous proposons des temps d’échanges avec les acteur·rice·s de terrain pour adapter au fur et à mesure les médiations nomades aux besoins du quartier, et de leurs habitant·e·s.
Objectif : proposer un espace de parole pour les habitant·e·s – en particulier, les plus jeunes – et accompagner les professionnel·le·s sur le territoire, en soirée, à aller à la rencontre des publics (en partie, des publics marginalisés).
3 • Un temps de bilan et perspectives
Un bilan de l’action et une mise en perspective sont proposés par la suite : que se passe-t-il pour les jeunes, et plus largement pour les habitant·e·s, après le passage de Médiation nomade ? Les collectivités souhaitent-elles ouvrir une structure dédiée aux jeunes, ou une structure intergénérationnelle ? Les structures souhaitent-elles modifier les conditions de travail de leurs personnels (en termes de salaires, de plages horaires) ? Des aménagements extérieurs peuvent-ils être pensés pour être plus inclusifs ?
Objectif : accompagner les professionnel·le·s à réfléchir à de futures actions et(ou) futures pratiques pour améliorer, sur le long terme, les conditions d’existence de celles et ceux qui habitent ces territoires.